La cérémonie des obsèques s’organise avec l’aide d’une entreprise de pompes funèbres, aguerrie aux différents rites religieux.
Les pompes funèbres offrent un soutien très appréciable dans l’organisation des funérailles et ils sont d’une grande aide dans les démarches officielles.
La cérémonie des obsèques, en règle générale
La cérémonie des obsèques s’organise en fonction des rites funéraires et religieux mais elle peut aussi être laïque.
Les rites religieux des funérailles présentent quelques particularités : lieu de culte, préparation du corps du défunt (toilette), position du corps dans le cercueil et orientation du cercueil dans le cimetière (tourné vers la Mecque).
Note, la toilette du corps du défunt ne peut avoir lieu que si le décès est constaté par un médecin.
La famille doit tenir compte de la loi du pays où se déroulent les funérailles et de la volonté du défunt, même en l’absence de testament (France, Code Civil, loi du 15.11.1887).
La cérémonie civile des obsèques
Elle ne répond à aucun rite culturel ni religieux. La cérémonie laïque s’organise au crématorium, au cimetière ou dans un autre lieu adapté. Un maître de cérémonie règle les différentes étapes : lectures, chants, musique, projection vidéo. Il représente l’assurance du respect des choix du défunt.
La cérémonie religieuse
Le déroulement d’une cérémonie religieuse respecte les rites qu’impose chaque religion. Ainsi, la crémation est interdite par la religion musulmane et par le judaïsme.
- La cérémonie catholique : synonyme d’église, de prêtre ou de diacre, elle se partage entre l’hommage au défunt (prières, textes, chants) et la bénédiction du corps.
La famille se recueille ensuite au cimetière ou au columbarium, devant le cercueil ou l’urne cinéraire du défunt.
Note, autorisée en 1889 en France, la crémation prend de plus en plus d’importance face à l’inhumation.
- La cérémonie protestante : simple et sobre, elle a lieu au Temple ou au centre funéraire où elle est célébrée par un pasteur ou un proche.
Dans le rite religieux protestant, la personne défunte est considérée être entre les mains de Dieu et l’hommage au défunt ainsi que les prières humaines sont superflues. La cérémonie est donc essentiellement axée sur le réconfort, la consolation et le soutien de la famille du défunt qui commence son deuil.
Pour suivre ce concept, le déroulement de la cérémonie des obsèques peut avoir lieu après l’inhumation ou la crémation du corps du défunt , sans la présence du corps.
- La cérémonie judaïque : au cimetière en présence du rabbin.
L’enterrement est épuré et il n’est pas habituel que des fleurs ornent l’entourage de la sépulture, même si celles-ci ne sont pas interdites, l’absence de fleurs reste un usage.
L’inhumation du défunt doit être rapide après le décès. Mis à part la toilette mortuaire, aucun soin de conservation du corps n’est permis. Réalisée par la « Hevra Kadicha » (confrérie sacrée), cette toilette est suivie du rite de la déchirure où les 7 parents les plus proches du défunt déchirent un vêtement au niveau du cœur, symbolisant la douleur due au décès de la personne aimée. Le vêtement est conservé 7 jours puis il est jeté.
L’inhumation a lieu au cimetière avec la famille et les proches du défunt. Selon le rituel, la famille se lave les mains sans les essuyer en sortant du cimetière.
- La cérémonie musulmane : les funérailles ne se déroulent pas obligatoirement à la Mosquée, mais la présence d’un Imam est obligatoire.
L’enterrement, qui suit la toilette mortuaire purificatrice, doit avoir lieu très tôt après le décès.
Le corps du défunt est enveloppé d’un linceul blanc et la « prière des morts » est récitée. Le cercueil est en bois léger et sans capitonnage afin que le corps se retrouve rapidement au contact de la terre ; rituellement, chacun lance trois poignées de terre sur le cercueil du défunt.
Le corps du défunt est inhumé dans le « carré musulman » du cimetière. Les hommes participent au cortège funèbre ; les femmes et les enfants se recueillent sur la sépulture le lendemain de l’enterrement.
Les fleurs ne sont pas interdites, même si elles sont qualifiées de superflues.
Dans tous les cas, les entreprises de pompes funèbres restent à la disposition de la famille du défunt pour organiser une cérémonie dans le respect de ses dernières volontés.
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